La société Merck a été mise en examen dans le dossier du changement de formule en 2017 du Levothyrox, pour « tromperie aggravée ».
Cette mise en examen est uniquement liée aux modalités d’information lors de la transition à la nouvelle formule : il s’agit d’un débat technique sur la communication.
« La juge a écarté les infractions les plus graves – blessures et homicides involontaires et mise en danger de la vie d’autrui -, pour ne retenir que des manquements dans le plan de communication », a insisté l’avocat de Merck au pénal, Me Mario Stasi.
« Merck avait coconstruit ce plan de communication avec différents partenaires, des experts et en dialogue avec des associations de patients, et sous l’autorité de l’agence du médicament qui l’a approuvé. La qualité du médicament n’est pas en cause. C’est un bon médicament, meilleur que l’ancien ».